Guérir son enfant intérieur, faire la paix avec son passé , de Moussa Nabati
" Tout être humain abrite en lui, telle une poupée russe, deux Moi, l’un adulte, l’autre enfantin. Le premier, soumis au principe de réalité, est capable de se comporter, au travail ou en amour, de façon lucide. Le second, en revanche, faute de réflexion et de recul, emporté par une émotionalité débordante, oscille entre dramatisation anxieuse et excitation euphorique."
Sans alcool, de Claire Touzard. « En France, on s’avoue rarement alcoolique. Quand on boit on est festif, irrévérent, drôle. Français. Un jour pourtant, Claire arrête de boire. Elle prend conscience que cet alcool, prétendument bon-vivant, est en train de ronger sa vie. Il noyaute ses journées, altère sa pensée, abîme ses relations. En retraçant son passé, elle découvre à quel point l’alcool a été le pilier de sa construction et de son personnage de femme. »
Savoir attendre : pour que la vie change, de François Roustang. " Qu'est-ce qui guérit, qu'est-ce qui fait changer ? C'est la nature, disaient les anciens, c'est la force de la vie. Alors la seule question est : comment piéger la vie, comment la faire venir ? " Après La Fin de la plainte, qui proposait d'écarter l'inflation de pleurs sur soi, et Il suffit d'un geste, qui rappelait que changer est d'abord affaire d'attitude corporelle, François Roustang prolonge et approfondit sa réflexion sur les conditions du changement intérieur.
Les mots pour le dire, de Marie Cardinal
La jeune femme que nous découvrons dans Les mots pour le dire est un être physiquement et moralement désemparé, au bord de la folie. Jusqu'au jour où elle se décide à confier son destin à un psychanalyste. Il s'agit d'un cas vécu, particulièrement pénible. Fasciné, le lecteur subit la puissance de ce livre où se manifestent le tempérament d'une femme et le talent d'un écrivain.
Les mots pour guérir, de Gérard Bonnet
"Je n'avais jamais dit une chose pareille, je ne sais pas comment cela m'est venu à l'esprit", "Ce que je viens de dire m'a totalement bouleversé sans que je l'aie vu venir"... Les mots pour guérir, la psychanalyse en sait quelque chose, c'est même sa première raison d'être. Mais quels mots? Dans quelle relation, dans quel cadre vont-ils pouvoir prendre place, et avec quelle écoute? Pourquoi sont-ce en premier lieu les mots de la personne souffrante qui comptent? Comment les faire surgir de nos forces les plus profondes, au moment opportun, pour qu'ils soient bénéfiques?
Au diable la culpabilité ! d’Yves-Alexandre Thalmann
La culpabilité est un sentiment aussi répandu que pénible à vivre. Sain, lorsqu'il survient en réaction à une faute, il peut aussi devenir pathologique et envahir notre existence. Et si, contre toute attente, il y avait une bonne raison à cette culpabilité qui nous empoisonne la vie ? C'est ce que découvre celui qui ose aller au bout de la culpabilité : elle nous conforte dans l'illusion de notre toute-puissance. Se sentir coupable, c'est paradoxalement éprouver un sentiment de contrôle sur le monde et les autres ! Ainsi, ce n'est pas en luttant contre notre culpabilité que nous réussirons à l'éradiquer, puisqu'elle nous sert de protection. Elle disparaît d'elle-même au moment où nous acceptons notre angoissante absence de pouvoir sur autrui. En affirmant que la culpabilité et la toute-puissance sont deux aspects d'une même réalité, l'auteur apporte un éclairage original sur nos motivations les plus inconscientes en même temps qu'il livre des moyens concrets pour travailler sur la culpabilité et la dépasser.